La cote d’Ivoire et le Ghana à eux seules pèsent 65% de l’exportation du cacao mondial dont 35% pour la Cote d’Ivoire premier producteur mondial.
Cependant ; le déséquilibre constant entre offre et demande sur le marché du cacao
provoque de fortes variations de prix. Les facteurs endogène et exogène (climat et
maladies), qui ont souvent une incidence sur le volume des récoltes, rendent l'évolution des prix instables. Cette volatilité éveille à son tour l’intérêt des spéculateurs qui rendent impossible une évolution stable des prix. Le cycle de vie d’un cacaoyer (qui ne donne une récolte intéressante qu'après trois à cinq ans) ne permet pas à celles et ceux qui le cultivent de réagir rapidement aux variations de la demande. Selon un rapport de l’institut Südwind pour l’économie et l’œcuménisme, le prix réel du cacao a plus ou moins diminué de moitié entre 1980 et 2012. Entre l’automne 2016 et le printemps 2017, le prix a continué de chuter
en Côte d’Ivoire – premier pays producteur au monde – d’un maximum de 35 %.

 

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